Depuis un certain temps, le système éducatif se détériore et rencontre beaucoup de difficultés. Face à cela, les enseignants camerounais ont exprimés leur mécontentement en interpellant le chef de l’état afin que ce dernier impulse des réformes urgentes pour redresser la situation.
Un collectif écrit au chef de l’état
Un collectif nommé C.O.R.E.C (collectif des organisations des enseignants du Cameroun) a adressé une lettre ouverte à l’endroit de son excellence Paul Biya. Il dénonce dans cette lettre, l’indifférence du gouvernement face à la crise que traverse l’éducation.
Ils expriment ainsi leur désaccord concernant le fait que le gouvernement soit inerte, inactif face à leur problème. Ils déplorent aussi des conditions de travail précaire, des politiques éducatives inefficaces et des salaires inégalement repartis, ils parlent de discrimination salariale.
Les enseignants y expriment leur désaccord concernant l’inaction du gouvernement et déplorent des conditions de travail précaires, une discrimination salariale et des politiques éducatives inefficaces.
Comme revendications, ils réclament l’adoption d’un statut spécial pour les enseignants, l’organisation d’un Forum National de l’Education et l’annulation de l’augmentation des prix de carburants.
En l’absence de réponses satisfaisantes, le collectif menace de lancer une nouvelle grève pour défendre leurs droits.
Ce mouvement illustre le malaise grandissant des enseignants camerounais et met en lumière la nécessité de réformes profondes pour sauver le système éducatif.
